La dentisterie (ou odontostomatologie) est une discipline qui traite les problèmes affectant les dents et la cavité buccale, mais aussi les mâchoires et leurs articulations ainsi que les lèvres, la langue et le palais.
Les Drs Pauline Charru, Rémi Gautier, Laurent Guénégo et Aurélie Zahra unissent leurs compétences dans ce domaine.
Quels sont les signes à repérer ?
Même s’ils vous montrent peu leur douleur, 80% des animaux de compagnie de plus de 3 ans présentent des problèmes bucco-dentaires.
Les signes d’alerte sont :
- mauvaise haleine, présence d’une infection,
- mâchonnements, frottements après les repas,
- saignements de la cavité buccale,
- refus de se laisser câliner le visage,
- signe de douleur en mangeant : prend la nourriture et la recrache, s’arrête brutalement ou se plaint et part loin de la gamelle… ou même refus total de s’alimenter.
D’autres motifs de consultation sont possibles :
- dents cassées ou manquantes,
- anomalie de la face ou de la bouche depuis la naissance, dents de lait qui ne tombent pas,
- apparition d’une masse dans la bouche ou possible tumeur
Consultation de Dentisterie
Une synthèse est faite des antécédents médicaux et chirurgicaux de votre animal.
Un examen clinique général est pratiqué avant de réaliser l’examen de l’ensemble des dents et de la cavité buccale.
Les démarches diagnostique et thérapeutique peuvent être couplées ou différées :
Un diagnostic précis nécessite souvent une anesthésie générale pour une meilleure évaluation de l’ensemble de la bouche associée ou non à des examens complémentaires (bilan sanguin, test viraux, radiographies, scanner…).
La décision thérapeutique que vous prendrez en accord avec les médecins sera adaptée spécifiquement à votre compagnon : traitement médical et ou chirurgical, bénéfices attendus, pronostic, risques …
Ce traitement pourra se faire dans le même temps anesthésique lorsque c’est possible (extractions dentaires, endodontie ou dévitalisation, traitement orthodontique par exemple) ou de façon différée si jamais la complexité du cas nécessite une réflexion plus poussée des chirurgiens (fractures de mâchoire par exemple).